Le prix de l’immobilier au Québec en novembre 2024

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Le marché immobilier québécois connaît une relance significative au troisième trimestre 2024. Les statistiques récentes démontrent une hausse notable des transactions et des prix dans la majorité des régions. La baisse des taux directeurs et un regain de confiance des consommateurs expliquent le phénomène.

Une hausse généralisée des prix dans toutes les catégories

Avez-vous un Projet de maisons neuves à St-Hippolyte ? Notez que le prix médian des maisons unifamiliales au Québec a progressé de 7 % pour atteindre 448 550 $. Les copropriétés suivent la tendance avec une augmentation de 4 % et un prix médian de 379 250 $. Les petites propriétés à revenus enregistrent la progression la plus forte avec une hausse de 10 %. Leur prix médian s’établit désormais à 583 000 $.

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L’évolution des prix est accompagnée d’une activité transactionnelle soutenue. Le segment des propriétés de plus de 500 000 $ reste particulièrement dynamique. Les acheteurs expérimentés maintiennent une présence active sur le marché, ce qui contribue à stabiliser les prix dans le haut de gamme.

La région de Québec établit de nouveaux records

La région métropolitaine de Québec se démarque avec des performances exceptionnelles. Le prix médian des maisons unifamiliales y a augmenté de 55 000 $ depuis le début de l’année 2024. Plus de la moitié des transactions dépassent maintenant le seuil des 400 000 $.

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L’inventaire limité des propriétés disponibles accentue la pression sur les prix. Le marché de Québec dispose d’un stock qui pourrait s’écouler en quatre mois. Un marché équilibré nécessite entre huit et dix mois d’inventaire. La situation avantage nettement les vendeurs et favorise la surenchère. Si vous avez donc un Projet de condos neufs locatifs à Mirabel par exemple, tenez compte de ces facteurs. 

Des disparités régionales marquées

Les régions métropolitaines présentent des performances contrastées. Sherbrooke enregistre la progression des ventes la plus forte avec une hausse de 26 %. Saguenay suit avec 16 %, tandis que Montréal et Québec affichent une croissance de 13 %.

Les petites localités connaissent également des évolutions significatives. Rouyn-Noranda (+53 %), Lachute (+47 %) et Thetford Mines (+41 %) montrent un dynamisme remarquable. En revanche, certaines municipalités comme Cowansville et Sorel-Tracy voient leur activité diminuer de 3 %.

Les perspectives pour 2025

L’Association canadienne de l’immobilier prévoit une augmentation des ventes de 6,6 % en 2025. Les prix moyens devraient progresser de 4,4 % pour atteindre 713 375 $. Les projections reposent sur l’anticipation d’une poursuite de la baisse des taux d’intérêt.

Le marché québécois devrait maintenir sa dynamique positive. La demande reste soutenue malgré la hausse des prix médians. Les délais de vente s’allongent légèrement dans certains secteurs, mais les opportunités restent nombreuses, surtout dans les régions en forte croissance.

L’impact des taux d’intérêt sur le marché

La Banque du Canada a réduit son taux directeur à trois reprises en 2024, le portant à 4,25 %. Les baisses successives ont stimulé la confiance des consommateurs et favorisé les transactions immobilières.

Les taux hypothécaires fixes ont diminué plus rapidement que les taux variables. Cela a encouragé les acheteurs à concrétiser leurs projets immobiliers. La tendance devrait se poursuivre avec l’anticipation de nouvelles baisses des taux directeurs.

L’évolution des inscriptions et des délais de vente

Le nombre de propriétés à vendre a augmenté de 17 % par rapport à 2023, avec 36 824 inscriptions en vigueur. Toutefois, le niveau reste inférieur à la moyenne historique de 46 645 inscriptions pour cette période.

Les délais de vente moyens ont légèrement augmenté. Ils sont de 60 jours pour les maisons unifamiliales (+8 jours), 61 jours pour les copropriétés (+5 jours) et 79 jours pour les petites propriétés à revenus (+5 jours). Les chiffres témoignent d’un marché favorable aux vendeurs.